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Donner sans compter, ça ne compte pas

Prendre pour argent comptant. Tenir pour acquis. Deux expressions idiomatiques qui résument assez bien le paradoxe humain alimentant le courant alternatif de la dissonance cognitive. 

On veut tout mais si on nous le donne, on n'en veut pas car si c'est gratuit, ça n'a aucune valeur.

Qu'il s'agisse d'objets manufacturés, de services, d'information, de divertissement, d'aide ou même d'écoute et d'attention, si c'est gratuit, offert sans contrepartie, on prend sans vergogne sans jamais dire merci. Inconsciemment, on va se faire penser que si c'est gratuit, c'est parce que c'est invendable et donc de moindre valeur. De là à suspecter cette générosité d'abriter un motif caché, il n'y a qu'un pas que beaucoup franchissent allègrement. Normal puisque rien n'est gratuit en ce bas monde. 

Pire : non contents de prendre tout comme un dû, d'aucuns auront le culot de se plaindre là où, par ailleurs, pour un service payant médiocre, ils auront moins d'exigences. Leur argument sans faille étant : « Personne ne t'oblige à faire ça gratuitement » ou encore : « On ne t'a rien demandé  ».

Les signaleurs de vertu dans toute leur splendeur. Comme dirait Audiard… vous connaissez la phrase. Sinon, ça fera 100 € pour que ce soit crédible à vos yeux !

Finalement, la gratuité dérange parce qu’elle est un miroir. Elle révèle le confort de celui qui prend et l’effort de celui qui donne.

Dans cette profusion de tout — car oui, même le manque, la pauvreté, la violence, les abus et le « Mal » sont en surabondance du fait du jeu des polarités sur lequel reposent les fondations de ce monde matriciel — et dans cette culture du moindre effort, on finit par ne plus savoir distinguer ce qui relève d’une démarche consciente ou d’une régurgitation automatique. C’est là tout l’art du bruit : rendre le vrai inaudible.

Ce monde inverse tout : il valorise le superficiel, oublie le vrai, et soupçonne la bonté de cacher une intention.

Iso V. Sinclair

Plus c’est rare, plus c’est cher, donc plus c’est précieux. Mais si quelque chose est rare ET gratuit ? Là, les neurones buggent car on a été conditionnés à croire que toute chose a un coût et que tout don cache une dette.

Un ami bienveillant (qui se reconnaîtra ici) a récemment hésité à partager une de mes vidéos, souhaitant entretenir la rareté de sa présence en ligne sous peine de décrochage de son audience. Et il a raison sur ce point : le flux constant tue la réception. Trop de présence égale moins d’impact. 

Peut-être devrait-on se demander si ce n’est pas l’attention elle-même qui fait désormais office de nouvelle monnaie. Et par conséquent, la valeur finale est déterminée davantage par l'audience plutôt que par le service ou l'information proposés… gratuitement.

Cela s'étend à la disponibilité en général. Il y a ceux qui ne sont jamais là, mais s’offusquent de ne plus être invités. Et il y a les chiens fidèles qui sont toujours là comme des évidences immuables… jusqu’au jour où ils ne le sont plus. Et alors, tout s’effondre : « Tu as changé ! » s'entendent-ils reprocher. Sans doute. Ou bien, il est possible qu’avant, ils ne regardaient pas vraiment.

Être disponible ne signifie pas être négligeable.

Finalement, ce n’est pas tant la gratuité qui dérange… que le fait que certains donnent sans rien demander d'autre que d'être écoutés, entendus. Vraiment. Que l’on prenne en conscience. Pas comme un dû, mais comme une chance.

En anglais, « gratuit » se dit free, qui veut aussi dire « libre ». Or, ce qui est libre n’entre dans aucun circuit, échappe à la logique du troc, de la dette, de la redevabilité… donc aussi au contrôle.

Le don sans attente ne produit pas de loosh, cette énergie générée par nos émotions et récupérée par la matrice. Il ne sert aucun programme. Il libère.

Peut-être est-ce pour cela, au fond, qu’on s’en méfie tant.

© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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David Icke dénonce la psyop

Dans cette matrice d'illusion, dont les principaux rouages reposent sur la manipulation, la diversion, la division et la confusion, pour beaucoup, opinions et croyances riment avec vérité, la confondant par là même avec la réalité, qui elle, est immuable alors que la vérité relève de la polarisation dont l'autre pendant est le mensonge, ce qui la rend purement subjective et par définition, dépendante de nos perceptions. 

Cela fait donc 35 ans que David Icke nous met en garde contre ces pièges, nous invitant à nous délester de nos œillères et partis pris. La plupart de ses « théories » avant-gardistes, qualifiées d'extravagantes, ont beau s'être avérées vraies par la suite, les gens continuent malgré tout de le traiter de dingue, lui reprochant de n'apporter aucune solution. À ceux-là, il répond :

Lisez mes livres, mon vieux (il y en a près d'une trentaine au choix) et vous les verrez, les solutions ! Mais la mauvaise nouvelle, c'est que VOUS devrez faire quelque chose plutôt que quelqu'un le fasse pour vous. Ça me fait rigoler (ou grincer) que tant de gens ne voient pas que dénoncer l'arnarque de la psyop Trump-Musk, qui mène au même contrôle par l'IA prôné par Klaus Schwab, est une des « solutions ». 

Ils devraient continuer à suivre leurs sauveurs et quand ils verront enfin à quel point ils ont été floués (certains le voient déjà), au moins, je n'aurai pas à partager leur embarras. Vous réalisez que ceux qui divulguent la vérité étaient autrefois appelés « théoriciens du complot » (une expression inventée par la CIA) ?

Aujourd'hui, les anciens « théoriciens du complot », reconvertis en propagateurs de la propagande Trump-Musk, traitent de « pilules noires » ceux qui continuent à révéler la vérité. Oh, quelle ironie ! La propagande Trump-Musk se déverse sur X, minute par minute, en un flux sans fin, soutenue par des algorithmes garantissant des millions de vues. Je me défends du mieux que je peux contre l'invisibilisation flagrante et c'est moi le problème ? Si j'étais vous, je me trouverais un miroir et réévaluerais la situation.

Dans la vidéo ci-dessus, qui est un condensé d'une cinquantaine de minutes d'un entretien récent d'une heure et demie, réalisé par Josh Sigurdson de World Alternative Media, que j'ai traduit et doublé en français pour vous, il évoque ce qu'il qualifie de « zones interdites » à la recherche car potentiellement dangereuses à la survie de toute idéologie politique ou croyance religieuse. 

« Et donc, moi, dit-il, j'aborde ça, comme je l'ai toujours fait, sans aucun de ces bagages. Ce qui veut dire que vous allez là où l'information et les preuves vous mènent. Sans aucune zone interdite. »

Il parle aussi du complot pour le contrôle de la perception humaine (« Et d'où vient la perception? De l'information. ») ; du détournement des médias alternatifs venus remplacer les médias traditionnels ; des idiots utiles sortis de nulle part et promus par les algorithmes ; du retour à la polarisation politique gauche-droite ; de la psyop MAGA (qui, en passant, veut dire « magie » en latin d'où le « Je suis MAGA gothique noir » lancé par Musk au rallye pré-électoral de Trump au Madison Square Garden de New York en 2024, à prendre littéralement comme « Je suis un mage noir gothique ») pour neutraliser la résistance envers le transhumanisme prôné par Schwab et le Forum économique mondial. N'oubliez pas à quel point le consentement est crucial et essentiel.

À Musk, d'ailleurs, qui déclarait, il y a quinze jours, dans l'émission de Joe Rogan (un ancien des médias alternatifs qui a retourné son pantalon), « Si je détruis complètement la corruption, ils me tueront », il répond : 

Mais vous ne le ferez pas, car ce n'est pas l'idée. Vous ne faites que changer la nature de la corruption pour introduire la société mondiale contrôlée par l'IA. Oui, l'homme « anti-ordre établi » qui a peur de se faire éliminer et qui obtient d'énormes contrats du gouvernement, du Pentagone et de la NASA, y compris un système de satellites espions Starlink pour le gouvernement et l'armée, appelé Starshield. 

« Reuters a révélé en 2024 que ce contrat… entre le National Reconnaissance Office et SpaceX [porte sur] un réseau de satellites espions composé de centaines de satellites fonctionnant en essaim. Les satellites auront des capacités d'imagerie et leur réseau permettra au gouvernement américain de surveiller en permanence la quasi-totalité du globe. » Ce type-là.

Il évoque également tous les oligarques technocrates qui se rassemblent tous autour de Trump. Et bien sûr la Chine et son système de crédit social en passe d'être occidentalisé après avoir été longuement testé et perfectionné depuis la révolution maoiste. Et termine sur son interdiction de séjour dans les pays de l'espace Schengen, prolongée de deux ans, dont les médias traditionnels et alternatifs ne font aucunement mention. 

Et toujours les idiots utiles, les grands donneurs de leçons qui n'ont jamais lu le moindre de ses livres mais qui ont des opinions toutes faites par procuration, qui viennent le traiter sans vergogne d'opposition contrôlée. D'aucuns vont même jusqu'à se conforter que « s'il était vraiment dangereux, ils l'assassineraient ». Et partant de ce postulat, si j'étais les agents de la matrice, je n'essaierais surtout pas de d'éliminer David Icke pour cette bonne raison. 

Comme disait Rabelais, « Je n'ai pas peur des loups mais des moutons ».

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L'homme de l'agenda

Trump est élu ! Hâte de voir si toutes les promesses seront tenues. En attendant, nous sommes certains du développement de l’IA, des robots, des réseaux de satellites autour de la terre, des voitures électriques… toutes les technologies tant plébiscitées par Elon Musk. Gardez la tête froide les amis.

Christine Cotton, biostatisticienne dans l'industrie pharmaceutique

Où que l'on regarde, Elon Musk, le héros des médias alternatifs dominants (MAD), est au service d'une infinité d'éléments centraux rattachés à l'agenda de la Secte pour le contrôle de l'humanité. Il est, en outre, en faveur du revenu universel de base pour contrôler la population par la dépendance une fois que l'effondrement économique orchestré et que l'IA auront supprimé les emplois pour les humains. Il a soutenu les faux vaccins « Covid » (tout comme Trump, l'autre héros des MAD) et déclaré : « Pour être clair, je suis pour les vaccins en général et les vaccins Covid en particulier. La science est sans équivoque. » 

La « science » n'est que foutaises calculées. Trump s'attribue le mérite du faux vaccin dans le cadre de l'opération Warp Speed (en réalité dirigée par l'armée et non par lui, l'homme de paille) qui a tué et mutilé un nombre incroyable d'Américains. Jusqu'en 2024, l'assécheur de marais a continué à revendiquer la paternité des vaccins et en faire la promotion pour lutter contre le cancer. Et qui sont les deux plus grands héros des MAD ? Musk et Trump.

Musk est ami avec les mafieux de la Silicon Valley, notamment avec Sergei Brin et Larry Page de Google ainsi que des personnalités du monde des médias comme James Murdoch qui siège au conseil d'administration de Tesla. C'est son père, Rupert Murdoch, qui a renvoyé Tucker Carlson de la Fox. Qu'y avait-il de plus à savoir compte tenu de la crédibilité que cela apportait à Carlson aux yeux du public alternatif ? Il n'était même pas nécessaire que Carlson soit au courant tant ce qu'il ferait après son départ était évident et comment la star alternative de la Fox allait prendre son essor.

Parmi ses amis, Musk compte également Ari Emanuel, un des agents les plus influents d'Hollywood. Ce dernier a été celui de Donald Trump et fait toujours partie de son cercle intime. Le père d'Emanuel, Benjamin, était un agent du groupe terroriste juif Irgoun, dont les bombes ont permis la création d'Israël en 1948. Sa spécialité était apparemment les attentats dans les bus. Dans mon livre The Trigger (le Déclencheur), j'ai expliqué comment, après la création d'Israël, bon nombre d'ultra-sionistes se sont implantés aux États-Unis et Benjamin Emanuel faisait partie du lot. Ils voulaient que leurs enfants naissent  américains. Emanuel s'est acquitté de cette tâche en donnant naissance à Ari Emanuel ; à Rahm Emanuel, chef de cabinet (marionnettiste) de Barack Obama à la Maison Blanche, maire de Chicago et ambassadeur des États-Unis au Japon ; et à Ezekiel Emanuel qui est devenu chef du département de bioéthique au centre clinique de l'institut national de la santé. Il a été membre du comité consultatif de Joe Biden sur le COVID-19. C'est tout un éventail d'influences pour une famille d'immigrés israéliens de première génération. Rahm Emanuel, l'assistant de Barack Obama, a un passé qui, à commencer par sa mère, est mouillé jusqu'au cou avec la CIA et sous l'influence du Mossad israélien. Ceux avec des yeux pour voir se demanderont pourquoi les MAD sont en admiration devant Musk et, à ce titre, ne le dénoncent pas. La réponse est Twitter que Musk a rebaptisé « X ».

Le sortilège X

Dès 2022, grâce à ses agents de l'État profond, la Secte dominait pratiquement tout ce qui était publié sur les principaux réseaux sociaux et plateformes vidéo sur Internet où la plupart des gens cherchaient à s'informer. Elle a créé Google, qui est devenu propriétaire de YouTube, et a fait de même avec Facebook. À cela s'est ajouté Twitter et la liste s'est allongée. J'ai été banni de tous ces sites au printemps 2020 après avoir révélé le canular « Covid » et le plan de servir de prétexte à une vaccination de masse. Ces plateformes interdisaient les messages et les utilisateurs qui remettaient en question presque tous les aspects de l'agenda de la Secte. Ces interdictions portaient sur le « Covid », le « changement climatique d'origine humaine » et tout ce qui avait trait au wokisme dont le transgenrisme et le racisme perçu à l'encontre de toute personne exceptés les Blancs. Les points de vue alternatifs, même les plus modérés, étaient bloqués. Russell Brand, pour une raison que j'ignore, a été autorisé à continuer sur YouTube, tout comme Joe Rogan dont le contrat avec Spotify s'élevait à 200 millions de dollars et qui est passé actuellement à 250 millions.  La plupart des autres ont été supprimés ou ont dû revenir sur leurs propos. 

Ce qui s'ensuivit fut donc un geste très étrange de la part de Twitter, contrôlé par la Secte, à moins d'avoir conscience des véritables enjeux. L'état profond de la Secte avait exactement ce qu'il voulait avec un contrôle total de ce qui était publié et pourtant il l'a soudainement vendu à Elon Musk, autoproclamé absolutiste de la liberté d'expression. Quoi ? Nous parlons des actionnaires de Twitter de l'époque qui, d'après la liste que j'ai pu voir, incluaient des groupes d'investissement internationaux de plusieurs milliards de dollars reliés à la Secte, comme BlackRock, Vanguard et State Street. Morgan Stanley en faisait également partie. Ils n'allaient pas vendre à Musk à moins que la Secte ne veuille que Twitter lui soit vendu. Point barre. Musk s'est engagé à racheter Twitter et ils l'ont même menacé de le poursuivre en justice pour qu'il s'en tienne à cet accord lorsqu'il cherchait apparemment à se désister. 

Musk a payé 44 milliards de dollars, changé le nom en X, une lettre qui l'obsède, et nommé Linda Yaccarino, cadre supérieure de NBC Universal, au poste de PDG de Twitter. Il s'agit là d'un choix curieux pour un Musk épris de liberté, puisque Yaccarino était présidente exécutive du forum économique mondial de Klaus Schwab et dirigeait son comité de réflexion sur l'avenir de l'emploi. Elle a commencé à décrire la politique de Twitter/X comme « liberté d'expression, mais non liberté d'accès », ce qui signifie que vous pouvez publier des informations mais si elles sont considérées comme erronées, les gens ne pourront pas les voir. C'est ce qu'on appelle le « shadowbanning », ce à quoi je suis soumis en permanence. Yaccarino dit que « si c'est légal mais effroyable, il vous sera extrêmement difficile d'y accéder ». Rien de tout cela ne semble préoccuper les MAD.

Après l'arrivée de Musk, Twitter/X a permis à des personnes précédemment bannies de revenir, ce qui a prouvé que Musk était « avec nous ». Il tweetait et exprimait des opinions appuyant de plus en plus les thèmes des MAD, renforçant encore davantage sa réputation d'être dans « notre camp ». Il a dit à Rogan que George Soros « hait foncièrement l'humanité » et qu'il soutient des programmes qui  « érodent le tissu de la civilisation ». Tout droit issu de leur scénario de mise en confiance. En suivant l'historique des tweets de Musk, on s'aperçoit qu'il reprend les sujets de discussion des MAD sans jamais rien ajouter de nouveau. Il laisse à Yaccarino le soin de faire la police pour lui permettre de maintenir sa façade de « liberté d'expression » alors que les « mauvaises » opinions continuent d'être invisibilisées voire supprimées. 

Plus cela a duré, plus les contradictions flagrantes de Musk ont été ignorées par les MAD et plus les injures à mon égard ont été virulentes chaque fois que j'ai souligné ces incohérences. Comment Musk pourrait-il devenir (officiellement) l'un des hommes les plus riches du monde s'il défiait réellement la Secte qui pourrait, en un seul jour, le réduire à néant financièrement ? Le prix ridiculement gonflé de l'action Tesla, dont dépend son statut (officiel) de richesse, serait à lui seul une cible facile pour la Secte, étant donné que la base de l'actionnariat de la société est détenue par la Secte. Les ventes de véhicules électriques sont d'ailleurs en chute libre au moment où j'écris ces lignes. Il y a aussi l'énorme soutien financier du gouvernement à ses entreprises qui pourrait lui être retiré s'il représentait un tel danger. Pourquoi des dirigeants internationaux comme Sunak, Macron, Modi et Netanyahu feraient-ils étalage de leurs rencontres publiques avec lui si sa plateforme Twitter/X constituait une telle menace envers l'ordre existant qu'ils représentent ? Pourquoi est-il considéré comme un opposant à l'agenda de la Secte par les MAD alors qu'il soutient SpaceX, Neuralink, Tesla, x.AI qui relèvent tous du même agenda ?

Pourquoi le lui vendre alors ?

Et la plus grande question entre toutes : pourquoi la Secte ou l'état profond qui contrôlait ce qui était publié sur Twitter, l'aurait-elle vendu à Musk s'il était vraiment ce qu'il prétendait être ? Musk a même commencé à sortir ce qu'on appelle les « Twitter Files » (ou dossiers Twitter) par l'intermédiaire de membres des MAD comme Matt Taibbi et Michael Shellenberger, l'ami de Rogan, divulguant des courriels et des documents qui attestent du contrôle que l'état profond exerçait sur Twitter avant lui. D'accord, mais pourquoi l'état profond, qui dicte déjà le contenu de Twitter, permettrait-il à un prétendu « absolutiste de la liberté d'expression » de prendre le relais, à moins que cela ne l'arrange ?

Musk est retourné sur le podcast de sa groupie Joe Rogan pour y mettre en avant le même argument selon lequel les Twitter Files attestent du contrôle exercé alors par l'état profond sur la plateforme. La question primordiale que Rogan (ou Carlson) n'ont jamais posée est : si l'état profond contrôlait Twitter et ce qui y était publié, pourquoi vous l'ont-ils vendu ?? À ce stade, les eunuques de Musk au sein des MAD étaient tellement sous son charme que des questions aussi évidentes étaient taboues. J'ai fait directement les frais de leur indignation en les posant. Hypnotisés par ce dernier, ils éructaient leur colère et leur fureur. La réponse à ces questions est qu'Elon Musk est malhonnête et n'est qu'un vulgaire joueur de pipeau menant ses MAD envoûtés au bord du précipice.

Voici le principe de l'arnaque : sans l'acquisition de Twitter, les MAD auraient été obligés d'aborder tous les moyens employés par Musk pour servir l'agenda qu'il prétend dénoncer. Dès l'instant où il est devenu « Tweeteur en chef », tout a changé. Les MAD ont été pris de dissonance cognitive et assaillis par le syndrome du cerveau divisé. Musk avait recours à tous ces moyens pour servir la Secte et pourtant il était encore « avec nous ». « Elon ! Elon ! Elon ! Oh merci, monsieur ! »

C'est toujours comme ça quand on veut tellement qu'une chose soit vraie et qu'une personne soit authentique. On fait obstruction à tout ce qui nous prouve le contraire. C'était comme si Musk et ses maîtres avaient plongé les MAD dans une espèce de transe où toute pensée rationnelle était interrompue. Dans son "Message du Nouvel An", début 2024, Alex Jones a déclaré souhaiter voir l'humanité devenir une « puissance spatiale, un monde tourné vers la conquête de l'espace et implanter l'humanité 2.0 dont parle Elon Musk ». L'humanité 2.0 ? C'est quoi ce délire ? La conquête de l'espace ? Notre réalité est une simulation holographique, un piège perceptuel. Devrions-nous « conquérir l'espace » de l'illusion ou en libérer nos esprits ? […]

Qui possède réellement Twitter/X ?

On nous dit qu'Elon Musk contrôle Twitter/X mais est-ce bien le cas ? Début 2023,  sa nouvelle société X Corp absorbe Twitter. La plateforme n'est pas sa propriété exclusive. Le prince saoudien Al-Walid ben Talal Al Saoud du pays de la « liberté d'expression » en détient une part importante et parmi les autres actionnaires figurent le milliardaire Lawrence J. Ellison, Revocable Trust, Sequoia Capital, Vy Capital, Binance, A.H. Capital Management, Qatar Holdings, Alia Capital Partners et Fidelity Management. 

Pas vraiment des absolutistes de la liberté d'expression. Ellison est classé comme huitième homme le plus riche du monde avec un patrimoine de 130 milliards de dollars. Il possède 98% de Lanai, la sixième plus grande île de l'archipel hawaïen et l'institut de technologie Ellison auquel a participé l'ancien premier ministre britannique et criminel de guerre Tony Blair. Il a remis des dizaines de millions à ce dernier pour son institut de recherche sur les changements planétaires, un programme de la Secte jusqu'au bout des ongles. Quel intérêt aurait-il pour la liberté d'expression que Blair cherche à détruire ? Ellison se concentre sur l'allongement de la durée de vie et la biotechnologie qui constituent un ferment unitaire majeur parmi les milliardaires qui soutiennent les MAD.

X Corp, les propriétaires de Twitter /X, sont eux-mêmes une filiale de X Holdings Corp. Twitter/X est donc détenu et contrôlé par X Holdings Corp qui n'a été enregistrée qu'en mars 2023. Des détails très intéressants à ce sujet ont filtré lorsqu'un groupe d'anciens employés de Twitter licenciés par Musk a intenté une action en justice pour obtenir une indemnisation. La juge Susan Illston a ordonné à Musk et à sa société de divulguer les noms de tous les propriétaires de X Holdings Corp qui se sont avérés être  95 actionnaires qu'il ne voulait pas nommer publiquement. Les avocats de Musk ont répondu en dressant la liste des 95 personnes, familles privées, trusts et organisations propriétaires de Twitter via X Holdings Corp, mais en expurgeant tous les noms, y compris celui d'Elon Musk. Ces derniers ont fait valoir que la divulgation des noms « entraînerait un préjudice ». Oh vraiment — comment cela ? Ils ont alors demandé qu'ils soient tenus secrets et la juge a accepté. Elle a statué que « la Cour accorde la requête et ordonne que la déclaration non expurgée soit partagée avec les avocats des requérants, à condition que les requérants et leurs avocats préservent la confidentialité de la déclaration ». Musk a donc été autorisé à continuer à garder secrets les noms des 95 entités qui possèdent Twitter/X.

Nous savons fort bien que l'État du Qatar a investi dans l'acquisition de Twitter par Musk par l'intermédiaire de son fond souverain qatarien et que fin 2022, le prince saoudien Al-Walid ben Talal Al Saoud a déclaré dans un document déposé auprès de la commission de réglementation et de contrôle des marchés financiers aux Etats-Unis avoir investi 1,9 milliard de dollars pour devenir le deuxième actionnaire plus important de Twitter après Musk. Le Qatar s'est vu attribuer la Coupe du monde 2022 uniquement pour l'argent et Musk y a assisté, photographié aux côtés du gendre ultra-sioniste de Donald Trump, Jared Kushner, qui a été son « conseiller principal » pendant ses années à la Maison-Blanche.

À la fin du mandat Trump, Kushner aurait reçu un « investissement » de 2 milliards de dollars du fond d'investissement public saoudien sous la direction du prince héritier Mohammed ben Salman. Vous vous souvenez du lien avec l'Arabie saoudite revendiqué par Musk pour son tweet sur la privatisation de Tesla ? Il y était question du fond d'investissement public de mille milliards de dollars investi au nom du gouvernement saoudien contrôlé par Mohammed ben Salman. Il y a des acteurs très contestables et bon nombre d'habitués impliqués dans Twitter/X et les sociétés de Musk en général. Le site Techdirt.com a déclaré : « Nous avons déjà parlé plusieurs fois de Grok, l'IA de la société xAI d'Elon Musk, qui pourrait ou non faire partie de l'ex-Twitter, ou peut-être de Tesla, mais personne ne sait vraiment parce que toutes les sociétés d'Elon se fondent dans un méli-mélo infernal pour n'importe quel adepte de bonne vieille gestion normale d'entreprise. » Un homme en qui on peut assurément avoir confiance. […]

Musk a déclaré souhaiter transformer  « X » en une « application tout-en-un » qui combinerait les opérations bancaires, l'achat et la vente, Internet et la publication sur les réseaux sociaux. Il a dit vouloir que X s'occupe de tout ce qui a trait à l'argent dans votre vie et informé ses employés qu'il prévoyait le lancement de cette application avant la fin de 2024 même si bon nombre de ses prédictions concertant ses sociétés ne se sont pas concrétisées dans les délais prévus. Il a annoncé qu'une application de courrier électronique, « Xmail » était en route. C'est là un fantasme de référencement croisé centralisé pour l'agenda de la Secte que Musk sert si ostensiblement.

Mais ne vous inquiétez pas, il est avec nous.

Texte original de David Icke extrait de The Reveal (isbn:9781838415358) traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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YouTube prépare des choses sinistres !

Lancée en septembre 2020, Odysee est une plateforme d'hébergement de vidéos reposant sur le protocole LBRY, décentralisé grâce à la diffusion en pair-à-pair. Son fonctionnement est basé sur une chaîne de blocs qui permet d'être rémunéré en cryptomonnaie LBC, sans avoir recours à des annonceurs ou à des publicités. Ce système de chaîne de blocs permet de créer un réseau de partage de fichiers décentralisés, rendant inopérante toute tentative de suppression de vidéo. Le site dispose également de règles plus souples que Vimeo ou YouTube en matière de modération et sur les contenus qui y sont autorisés. Odysee interdit toutefois sur sa plateforme les contenus pornographiques ou appelant à la violence.

Pour des raisons de censure anticipée, certaines de mes vidéos ne sont disponibles que sur Odysee (et Crowdbunker). Je vous invite donc à m'y rejoindre plutôt que sur YouTube. Pensez à tout le temps que vous fait perdre la pub imposée et à toute l'énergie négative qu'elle génère en vous. Leur application de redirection est une vraie bénédiction. Elle ne fonctionne bien sûr que si les vidéos sont disponibles sur Odysee, ce qui, avec la censure est de plus en plus le cas car beaucoup de créateurs de contenu assurent leurs arrières et synchronisent leurs chaînes sur Odysee. Le problème, c'est que la plupart des gens ignorent qu'il existe de vraies alternatives à YouTube. Faites donc votre travail de colibri et parlez-en autour de vous.

Ey@el

Chers créateurs,

On va faire court.

  1. YouTube teste l'obligation de se connecter pour regarder des vidéos.
  2. Désormais, YouTube insère de force des publicités dans vos vidéos.

Nous savions déjà que YouTube craignait mais cette nouvelle expérimentation est d'une bêtise inouïe.

Voici nos conseils pour pallier à cette bêtise :

  1. Si vous êtes un créateur, téléversez vos vidéos directement sur Odysee permet de conserver l'intégrité de votre contenu pour votre communauté. La procédure est simple et nous vous recommandons de l'essayer.
  2. Si vous ne faites que regarder, avez-vous entendu parler de Watch on Odysee, notre extension pour navigateur ? Vous pouvez l'ajouter à n'importe quel navigateur basé sur le moteur Chrome et elle vous redirigera vers Odysee chaque fois que vous verrez une vidéo sur YouTube.

Nous espérons que ces problèmes ne prendront pas trop d'ampleur et nous resterons vigilants afin que votre expérience ne soit pas compromise.

Vous pouvez nous soutenir en avisant les créateurs que vous appréciez qu'ils devraient songer à téléverser directement sur Odysee, et en partageant le plugin Watch on Odysee avec les utilisateurs.

Cordialement

P.S. : De grandes mises à jour dans les semaines à venir :)

Texte original de ODYSEE traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Dommages dus aux vaccins COVID : la marge de manœuvre est-elle en train de s'agrandir au point d'en parler dans les milieux « mainstream » ?

Dernièrement, mon ami et collègue, le Dr Mahava Setty a écrit une critique analysant un récent article du New York Times au sujet de milliers de personnes s'estimant victimes de dommages vaccinaux.

Rédigé par Apporva Mandavilli, l'article intitulé "Des milliers de personnes pensent que le vaccin Covid leur a fait du mal. Est-ce que quelqu'un les écoute ?" est présenté comme suit :

Apoorva Mandavilli a passé plus d'un an à discuter avec des dizaines d'experts en science vaccinale, des décideurs politiques et des personnes affirmant avoir fait l'expérience de graves effets secondaires suivant l'administration du vaccin Covid-19.

Dans sa critique, Mahava émet quelques remarques judicieuses. Je vais donc vous en résumer quelques-unes auxquelles j'apporterai ensuite mes propres réflexions.

Tout d'abord, voici les critiques de Mahava :

  1. D'où viennent ces « milliers » en parlant de personnes ayant subi des dommages vaccinaux ? Ne devrait-il pas y avoir une source ? Qu'en est-il des millions de signalements au VAERS (le système de recensement des effets secondaires des vaccins aux États-Unis — N.d.T.) ? « Des milliers », ça semble un nombre arbitraire et aléatoire pour minimiser le problème.
  2. Le New York Times reconnaît subitement qu'il y existe un sous-ensemble de personnes crédibles, persuadées d'avoir subi des dommages vaccinaux. Des médecins, par exemple. Madhava souligne que les exemples présentés par le Times portent sur des personnes auxquelles le lecteur de base ne peut s'identifier parce qu'il s'agit de vaccins retirés du marché. En outre, certaines des victimes écartent le vaccin comme cause de leurs blessures même si ces dernières sont apparues immédiatement après l'injection. D'aucuns pensent même que la cause n'est pas due au vaccin lui-même mais à la contamination. Tous sèment le doute dans l'esprit du lecteur.
  3. Madhava fait remarquer que le New York Time estime que la désinformation à propos des vaccins et les affirmations manifestement trompeuses des « antivax » sont la cause de la difficulté à y voir clair concernant les vaccins Covid. Comme si le CDC (centres pour le contrôle et la prévention des maladies aux États-Unis — N.d.T.), le gouvernement et le New York Times n'avaient pas eux-même leur part de responsabilité. Le New York Times n'a jamais relevé ce qui était faux dans les allégations des antivax, se contentant d'affirmer que c'était faux. Le journal continue de jouer la confusion sur les raisons des réticences après des millions de signalements de blessures et des années de rapports de personnes crédibles ignorés des milieux « mainstream ». En résumé, le New York Times vit dans un monde imaginaire qui ne respecte pas la réalité objective.

Nous pouvons voir ici que l'article du New York Times abordait le sujet tout en le minimisant. Mais pourquoi l'ont-il écrit ? Que croyait l'auteur ? Pensaient-ils vraiment que le nombre de victimes du vaccin se réduisait à « des milliers » ? Ou bien est-ce ce que le New York Times a choisi d'écrire parce qu'ils savaient qu'ils se feraient anéantir en écrivant « des centaines de milliers » voire « des millions » ?

Mes réflexions

Quand on fait partie des médias depuis si longtemps, on commence à en comprendre les rouages à divers niveaux.

Se rappeler qu'au cours de ces trois dernières années, mettre en doute l'innocuité et les blessures vaccinales… dans les milieux « mainstream », c'était comme remettre en question l'Holocauste. Voir le niveau d'opprobre public et la quantité astronomique d'articles diffamatoires écrits à ce sujet qui n'ont pu échapper à personne.

Ce qui eut pour conséquence d'induire une illusion chez beaucoup de personnes. La position « mainstream » extrême étant que ces produits étaient sûrs et efficaces et que les effets secondaires étaient un non-sens. Si vous pensiez autrement, on vous acculait dans un coin. Pour être honnête, le même type d'illusion fut créé du côté alternatif en affirmant que tout le monde allait mourir dans les deux ou trois ans suivant ces « injections mortelles ». Mais nous laisserons cela de côté pour l'instant.

Pour aller droit au but, le public du « mainstream » a été induit en erreur. Mais que vous le croyez ou non, il existe des gens intelligents dans ces milieux. Avec le temps, je pouvais percevoir que certains commençaient vraiment à se rendre compte à quel point les faits ne concordaient pas avec l'illusion.

Pendant le Covid, j'ai entendu parler de divers collègues qui travaillent ou connaissent des gens dans les médias grand public. Une part plus importante que l'on peut imaginer de personnes dans ces organisations remettaient en question les narratifs gouvernementaux. C'est juste qu'il n'y avait aucune marge de manœuvre pour écrire à ce sujet voire même en parler au bureau.

Un exemple dont je me souviens provient du CDC au Canada dans lequel un dirigeant avait déclaré quelque chose du style « beaucoup d'entre nous savons que ce nous faisons actuellement ici n'a rien à voir avec du vrai journalisme mais c'est tout ce que nous pouvons faire ». Je ne vous raconte pas ça pour les exonérer de leur œuvre insensée au cours de ces trois dernières années, mais juste pour montrer que ces personnes ne sont pas aussi stupides que certains le pensent.

On s'imagine souvent que les points de vue relèvent d'un camp ou l'autre. Le vaccin est sûr versus le vaccin n'est pas sûr. Mais les humains sont complexes et leurs points de vue étaient et demeurent bien plus compliqués que cela.

Même si ça n'excuse aucunement le fait que, des années durant, les médias grand public ont induit les gens en erreur et diffamé une grande partie de la population qui avait raison de se poser des questions, cela a bel et bien instauré une culture de la bêtise inconsciente au sein de ces organisations et de leur lectorat, née de l'hystérie, de la pensée tribale et d'un refus de comprendre vraiment ce qui se passait.

Comme l'a souligné Madhava, cette bêtise est toujours présente dans les milieux « mainstream » mais j'ai l'impression que la lumière commence à se frayer un chemin et que nombreux sont ceux qui voudraient sortir de ce carcan.

Le New York Times minimise peut-être les choses avec son article, mais il sonde peut-être aussi légèrement le terrain pour voir de quoi ils peuvent parler à ce stade.

Il n'y a aucun moyen de s'en assurer bien sûr, mais étant donné le grand nombre de personnes dans les médias grand public qui savent que le gouvernement et les médias ont mal géré la période Covid, leur point de vue finira bien par émerger.

Je dis ça parce que toutes les organisations évoluent et changent avec le temps. C'est ce que font les humains et la conscience.

J'ai l'impression qu'un plus grand rassemblement se produira prochainement car je pense qu'aucun « camp » n'a tout bon ou tout faux.

Prenez, par exemple, le débat sur la surmortalité. D'un côté, beaucoup l'imputent toute au Covid, au Covid long et au contre-coup des confinements comme les dépistages manqués. Selon le « mainstream », le vaccin ne peut être en partie responsable de ces décès supplémentaires.

Pourtant, d'aucuns voient le vaccin comme la cause première à cette surmortalité.

En réalité, c'est tout cela combiné. Et nous devons être capables d'en parler. Nous devons faire abstraction de nos positions et simplement observer ce qui s'est passé. Je sait qu'il n'y a rien qui motive le gouvernement et Big Pharma à avoir cette conversation mais nous, en tant que peuple, pouvons certainement le faire. Et ainsi rendre obsolètes leurs points de vue.

Afin d'étayer ce dernier point, jetons un œil à cet article de Kim Iverson. Le Dr Martin Kulldorf affirme que les données de la Suède indique quelque chose qui pourrait réunir les gens.

La Suède a l'un des taux de surmortalité les plus bas du monde pendant et après le Covid. La population de ce pays ayant fait ce qu'il fallait en termes d'absence de confinement et de mesures coercitives qui lui a valu de s'en sortir très bien.

Mais cette dernière a également été beaucoup vaccinée, affichant un taux élevé de 77% (tous âges confondus). Nous voyons ainsi que si la surmortalité n'est pas excessive en Suède, il est raisonnable de penser qu'elle peut être liée aux confinements, au stress, aux dépistages manqués , etc. Mais comme nous l'avons examiné en détail, il faut aussi considérer les vaccins en raison des signes évidents d'un manque d'innocuité.

Il n'est pas bon de se préoccuper d'une cause ou d'une autre tout en écartant toutes les autres.

Ceci dit, l'irresponsabilité revient tout de même à la politique du gouvernement et à la l'illusion perpétuée par les médias grand public.

En conclusion

Au final, ce seront les gouvernements et les organisations gouvernementales qui se ridiculiseront avec le temps. Et les médias grand public se saisiront de l'affaire.

Examinons les allégations du Canada au sujet des dommages vaccinaux :

Ces données suggèrent que le Canada a du mal à collecter et approuver des rapports. Le test Pfizer en lui-même indique un taux de blessures d'environ 1,2%. Pourquoi s'attendre à ce qu'il soit bien plus bas une fois injecté à une population en moins bonne santé que les participants à l'essai ?

Cela n'a aucun sens. Le niveau absurdement bas de ces chiffres devrait choquer les gens. Il s'agit là d'une mauvaise attribution de sens de la part des responsables politiques et du gouvernement. Bientôt, les organes de presse disposeront d'une marge de manœuvre pour signaler des faits tels que ceux-là à leur lecture.

J'ai vu, à maintes reprise, cette marge de manœuvre jouer un grand rôle. Il fut un temps où l'on ne pouvait pas du tout parler des vaccins. Où il était insensé d'affirmer que les produits laitiers sont mauvais pour la santé. Où parler de conscience était qualifié de « pseudo-science ». Où discuter les ovnis relevait du marginalisme insensé à tel point qu'on ne trouvait pas beaucoup d'articles sérieux dans les médias grand public traitant de ce sujet.

Mais petit à petit, tout cela a changé. Pourquoi ? Une marge de manœuvre a été créée et ceux doté d'une curiosité intellectuelle sont aujourd'hui en mesure d'exprimer leurs idées sur tous ces sujets.

Assez curieusement, d'aucuns dans la sphère alternative se montrent hautement suspicieux de ce que le « mainstream » débatte des ovnis, se laissant ainsi dicter leur point de vue par ce dont ces derniers parlent.

L'ironie, ici, est que cette pensée réflexive confère un pouvoir absolu aux médias grand public. Tout ce qu'ils auraient à faire serait de parler de quelque chose et ils pourraient ainsi contrôler ce qu'un certain sous-ensemble de la sphère alternative pense et croit.

Ce qui s'apparente à être endormi d'une manière différente. À être prisonnier d'une pensée manichéenne — qui va devenir de plus en plus inconfortable à mesure que notre conscience poursuit son expansion collective.

Pour beaucoup, les limites des médias grand public vont devenir de plus en plus pénibles et difficiles. Soit ils partiront, soit ils feront évoluer ces organisations de l'intérieur.

Comme ce sur quoi porte mon travail depuis ces quinze dernières années, je pense vraiment que nous sommes actuellement engagés dans un processus de mutation profonde de notre conscience collective. Et même s'il peut paraître quelque peu chaotique par moments, il n'en demeure pas moins que quelque chose de plus profond est en cours duquel s'inspirer et auquel s'ancrer.

Texte original de JOE MARTINO traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Elon Musk, le héros de la « liberté d'expression » ?

Elon Musk est un technocrate jusque dans les gènes. Son grand-père, Joshua Haldeman, était à la tête du mouvement technocratique du Canada dans les années 30 — mouvement qui s'est fait bannir parce qu'il représentait une menace de renversement du gouvernement. Haldeman a déménagé en Afrique du Sud là où Musk est né. La technocratie est un terme pour désigner un gouvernement contrôlé par des bureaucrates, des technocrates, des scientifiques, des ingénieurs et des « experts » médicaux et non par des politiciens élus.

Nous avons vu ce qu'« expert médical » voulait dire durant les années de confinement « covidien » et le déploiement du faux vaccin. Le mouvement de Joshua Haldeman affirmait que « les institutions sociales obsolètes empêchaient tout progrès et qu'il fallait écarter les politiciens tout comme, par le passé, les alchimistes et les astrologues avaient cédé leur place à la science ». Selon leur manifeste, « le bon sens contemporain est désormais d'appeler la physique et la technologie à élargir les frontières de leur domaine ».

Invoquant son expérience de la Russie post-révolutionnaire et de l'Union soviétique, l'écrivain russe Evgueni Zamiatine condamnait la philosophie technocratique, entrevoyant une société dans laquelle les gens étaient des numéros, pas des noms, et des rouages dans une « immense machine industrielle ». C'est là la société sans politiciens à laquelle vise la Secte dans laquelle les gens seraient des numéros, pas des noms, et des rouages dans une immense machine IA.

Il est vrai qu'on ne devrait jamais juger une personne d'après ses liens familiaux et ce n'est pas ce que je fais avec Musk. Il y a bien plus que cela. Elon Musk est à la tête d'une série de sociétés qui font toutes avancer l'agenda de la Secte. Il y a Neurolink qui cherche à connecter le cerveau humain aux ordinateurs ; Tesla avec ses véhicules électriques autonomes ; Tesla produit également des « micro-logements » dans lesquels il est prévu que les humains vivent après la Grande Réinitialisation ; et il y a aussi SpaceX qui lance des dizaines de milliers de satellites en orbite basse pour irradier chaque centimètre carré de la planète de 5G, 6G et 7G afin de former un Cloud d'IA auquel les humains sont censés être connectés.

On nous présente Musk comme un dissident du Système alors que sans l'argent de la Secte et les énormes subsides du gouvernement, il serait fini. Incroyable qu'un « dissident » puisse réussir cette quadrature de cercle. On nous demande en plus de croire qu'une Secte, qui avait déjà le contrôle de Twitter et de son contenu, voudrait soudain transférer ce contrôle à un homme se qualifiant d'« absolutiste de la liberté d'expression ». Ils ont même menacé de le traîner en justice pour s'assurer que l'acquisition se fasse. On a accordé beaucoup d'importance aux « Twitter Files » que Musk a publiés par la suite pour révéler le contrôle des contenus sur Twitter précédemment imposé par certains éléments de l'état profond dont le FBI corrompu jusqu'au bout des ongles. Cela a été relayé au sein de certains éléments des médias alternatifs comme la confirmation que Musk est un type bien et du côté du peuple.

Je dirais que cela montre autre chose qui éclaire son rachat d'un jour nouveau. D'accord, ça confirme ce que nous savions, à savoir que c'était l'état profond (une expression de la Secte) qui menait la danse sur Twitter. Pourquoi donc, alors que ce contrôle était assuré, l'ont-ils transmis à cet « absolutiste de la liberté d'expression » qu'est Elon Musk ?

Nous devons être très attentifs à ce qu'il n'y ait aucune arnaque en cours qui ferait de Musk le héros du peuple et pourrait mener toute opposition potentielle à la Secte à des impasses et des ravins. Régulièrement, sur les plateformes de médias alternatifs, je vois des citations de Musk comme si ce qu'il disait était « anti-système » et où il est même souvent appelé par son prénom comme si c'était un ami. Mon opinion est qu'on est en train de détourner la perception des médias alternatifs et que Musk participe à cela. Je m'expliquerai davantage à ce sujet à la fin de ce livre.

Le portrait grotesque de Musk en tant que phare de la liberté a atteint de nouveaux sommets avec son entretien en deux parties pour l'émission de Tucker Carlson sur Fox News dans lequel il fit une mise en garde contre les danger de l'IA et la perte de liberté alors qu'il se trouve être un atout de ce même état profond qui se sert de l'IA pour prendre le contrôle du monde et éradiquer la liberté. On l'a présenté à un public d'opposition comme « l'un des nôtres ». Après son renvoi par Rupert Murdoch et Fox News, en 2013, pour avoir dit la vérité, Carlson a annoncé qu'il ramènerait son émission sur Twitter. Carlson a fait un travail incroyable en exposant la corruption politique et l'agenda woke au fil des ans mais lui et nous devons faire très attention à ce que l'opposition à la Secte ne soit pas canalisée et détournée par ses agents. Musk a peut-être mis en garde contre l'IA dans son entretien avec Carlson mais il a saisi l'occasion pour faire la promotion de « son » dernier projet avec l'IA. Je ne sais pas comment on aurait pu faire plus évident à part inscrire « escroc » sur son front.

Je peux vous assurer, de par ma longue expérience d'investigation sur les agents secrets de la Secte, qu'ils sont très mal à l'aise dans les situations dont ils ne peuvent contrôler l'issue.

Les tyrans sont hantés par l'insécurité, raison pour laquelle ils veulent tout contrôler. Ils ne savent pas gérer les fluctuations et les issues incertaines, alors pour pallier à cette lacune, ils cherchent à contrôler tous les camps. Ils ne peuvent pas toujours y parvenir en raison de la réaction de l'Étincelle divine mais ils essaient toujours. L'insécurité de la Secte vient de celle de leurs maîtres démoniaques qui vivent dans la terreur d'être exposés et de voir disparaître leur approvisionnement vital en « loosh ».

D'aucuns pourraient dire, « attendez, vous nous avez dit que la Secte était l'IA alors pourquoi ne sentiraient-ils pas en sécurité ? » Mais comme je l'ai dit, ils ne sont pas l'IA dans le sens où nous la percevons mais plutôt une forme avancée d'IA avec une conscience affectée par leur réalité et les réactions de l'Étincelle divine en cherchant à imposer son programme. Imaginez un programme qui serait doté de la conscience de soi nécessaire pour savoir quand il est menacé ou ne fonctionne pas comme prévu (l'agent Smith dans les films Matrix). Le mode opératoire de la Secte est de chercher à contrôler tous les camps — pour et contre ce que veulent les démons — afin de pouvoir imposer le résultat final. Les agents de la Secte se faisant passer pour « l'un des nôtres » à l'instar de Musk et de Trump, sont là pour mener l'opposition authentique si naïve à se planter en beauté. Depuis l'émergence de Trump et par la suite avec Musk en tant que défenseur de la « liberté », la Secte s'est frayé un chemin dans les médias et les mentalités alternatives. L'idée étant d'en prendre le contrôle et d'y contenir la ligne d'exposition pour qu'elle n'aille pas plus loin.

Malgré tous les effets d'annonce, Musk n'a absolument rien d'un « absolutiste de la liberté d'expression ». Twitter a annoncé qu'il allait déclasser ce qu'on appelle les « propos haineux » qui seront masqués derrière un avertissement indiquant « Visibilité restreinte : ce tweet peut constituer une violation des règles de Twitter à l'encontre des comportements haineux ». Qui définit ces « comportements haineux » ? Eux. Les tweets « offensants » seront exclus des résultats de recherche, des tendances et des recommandations avec d'autres sanctions également possibles. Twitter a annoncé que cette politique serait étendue à d'« autres domaines d'actions applicables au cours des mois à venir ».

Matt Taibbi, un journaliste à qui Musk a demandé d'analyser les « Twitter Files » a quitté Twitter après que ce dernier ait restreint tous les liens et tweets concernant Substack qui est devenu le refuge de bon nombre d'auteurs censurés. Taibbi est revenu quelques jours plus tard. Selon un article de Forbes :

Lorsqu'il a acheté Twitter en octobre 2022, d'aucuns ont proclamé Musk champion de la liberté d'expression. Mais il est clairement apparu que ce réseau social allait faire office de petit royaume personnel au lieu d'une plateforme régie par un ensemble de principes cohérents.

La réalité est apparue aux partisans de « Musk le héros de la liberté d'expression » lorsqu'il a nommé Linda Yacarino, une cadre supérieure de NBC Universal, au poste de PDG de Twitter. Yaccarino est présidente exécutive du Forum économique mondial de Klaus Schwab et à la tête du groupe de travail du FEM sur l'avenir du travail. Elle siège également au comité directeur des gouverneurs des médias, de l'industrie du divertissement et de la culture, et est impliquée dans d'autres initiatives du FEM. Un site l'a décrite comme « une mondialiste du FEM poussant à la vaccination et au port du masque ». C'est aussi une fervente partisane de la censure. Musk a dit que Yaccarino allait se concentrer principalement sur les activités commerciales et à transformer Twitter en une « appli à tout faire » appelée X, apparemment calquée sur le WeChat chinois. Ça tombe plutôt bien. Comme certaines factions de l'arène alternative peuvent être naïves. C'est par leurs ACTIONS que vous les connaîtrez et non par leurs paroles.

Notes et références

  • ^ Il me semble que le « loosh » soit un puissant afflux d'énergie vitale causé par un fort désir de l'individu qui l'éprouve. C'est cette montée d'adrénaline que l'on ressent en situation de combat ou fuite. Mais c'est bien plus qu'une substance chimique parce qu'on nous dit que le loosh est également produit dans une situation ou une personne isolée se languit et où aucune adrénaline entre en jeu. Le dénominateur commun dans les deux cas est une puissant désir émotionnel. La négativité semble être ce qui rend la récolte possible, mais ce n'est pas le loosh. C'est quelque chose qui noue parfois le loosh et dont la présence est nécessaire aux dévoreurs d'énergie interdimensionnel pour accéder à cette substance. (Source)

Texte original de DAVID ICKE extrait de The Dream (isbn:9781838415334) traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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Ce que PERSONNE ne dit à propos de l'interview de Tucker Carlson avec Poutine

Le doute est un corollaire de l’intelligence. L’humilité aussi.

~ Christel Petitcollin, Pourquoi trop penser rend manipulable

Je ne sais pas ce que je ne sais pas » lapalissade que se plait à répéter sans cesse Mohammed Diallo, podcasteur ivoirien installé aux États-Unis et que vous connaissez certainement pour ses nombreuses vidéos en direct sur ses chaînes MDL Report et Influence positive. Il a tellement raison sur ce point. N'en déplaise aux « experts » et dogmatiques de tout poil, nul ne détient la Vérité. Point barre. Tout le monde peut se tromper même ceux qui ont toujours fait preuve de grand discernement – ce que l'ego humain, dans sa peur panique de tout ce qu'il ne contrôle pas, a d'ailleurs énormément de mal à accepter.

Ce long préambule pour bien préciser que l'article ci-dessous n'engage que son auteur, pas nécessairement moi. Néanmoins si j'ai choisi de vous le traduire, c'est parce que les arguments avancés m'ont non seulement parus très pertinents (souvenez-vous de Richard Boutry en France) mais également parce que mon instinct me dit que tout cela est bien trop facile. Sans vouloir jouer les rabat-joie ni me faire taxer de pilule noire propageant de la désinformation, il faut se rendre à l'évidence que ceux qui tirent les ficelles de ce monde depuis si longtemps ne sont pas aussi stupides que certains se l'imaginent à tort. Ce serait pure naïveté ou pure arrogance de notre part que de croire qu'il suffira d'« assécher le marais » pour que le monde redevienne vivable. Je sens que certains vont hurler mais si on en est là, si ces entités corrompues ont pu faire autant de dégâts pendant si longtemps, c'est principalement de notre faute en tant qu'humanité. Il suffit de voir comment nous nous comportons à petit niveau, les pensées que nous nourrissons, les paroles que nous proférons, etc. « C'est pas moi, c'est l'autre qui a commencé ! » Bref, je ne vais pas m'étaler sur des choses que je répète depuis toujours mais le film ne changera pas tant que nous nourrirons toujours et encore les mêmes scénarios en nous, en notre subconscient même si nous changeons les décors et les acteurs.

Rien ne changera même avec les dirigeants les plus honnêtes du monde (si tant soit peu que cette utopie puisse exister ce dont je ne peux que douter fortement) tant que la base (à savoir nous) sera instable et noyée dans son brouillard intérieur et son magma de contradictions. Grandissons. Sortons de la cour de récré. Cessons de croire aux licornes et attelons-nous à changer notre vibration intérieure pour sortir notre Excalibur de son rocher. Personne d'autre que nous ne pourra le faire. Tout le reste n'est que distraction pour nous empêcher de nous y atteler car le jour où nous aurons tous retrouvé notre souveraineté, aucun autoproclamé roi du monde ne pourra nous détrôner de notre royaume – notre sanctuaire intérieur où est cachée la lanterne magique qui projette le film dans le monde extérieur. Je vous laisse fouiner dans la Pensine pour tous les détails sur ce travail intérieur. Je vous ai même concocté un plan pour vous y retrouver. Si vous êtes encore là, c'est que vous en avez la capacité.

Ey@el

Tout le monde parle de l'interview de Tucker Carlson avec le président russe Vladimir Poutine.

Cette conversation de deux heures a été retransmise en direct1 sur Twitter et a été traitée d'une manière ou d'une autre par tous les grands médias d'information.

Vous pouvez la regarder dans son intégralité (doublée en français) ICI.

Au bout de huit années à couvrir la guerre civile/coup d'état en Ukraine, et plus particulièrement la propagande occidentale sur la Russie, j'aurais pu facilement vous dire tout ce que Poutine allait dire avant qu'il ne le dise.

N'importe qui ayant couvert la Russie ou l'Ukraine aurait pu vous le dire.

Il ne pouvait que préciser, en termes convaincants et avec une bonne connaissance de l'histoire, la position de la Russie sur l'Ukraine.

IL ne pouvait que mentionner les promesses (on ne peut plus réelles) non tenues faites par les diplomates occidentaux quant à l'expansion de l'OTAN vers l'est.

Il était quasiment certain qu'il allait refaire valoir son argument extrèmement valable sur la politique étrangère des États-Unis qui ne change apparemment jamais quel que soit son Président.

C'est un orateur intelligent et persuasif et il ne pouvait que réussir.

Et ce serait super si on était en 2014.

Mais nous ne sommes pas en 2014, n'est-ce pas ?

Nous sommes en 2024 et le monde est précipité en toute hâte vers la Nouvelle Norme (« multipolaire »). La Russie participe à l'Agenda 2030 et de très puissants porte-parole de l'establishment occidental font désormais la promotion de Poutine et de ses opinions autrefois marginalisées.

Compte tenu de la conjoncture, nous devrions nous interroger quant à la pertinence et l'objectif de ce type de mise en scène géopolitique.

Rappelons-nous, encore une fois, que tout le monde parle de cette interview avec Poutine.

TOUT LE MONDE.

De Hillary à Elon et Russell Brand.

Tous les grands organes de presse l'ont également couverte. Ils l'ont peut-être « factcheckée », ils ont peut-être fulminé contre cette interview ou insisté pour qu'on l'interdise mais tous en ont parlé.

Comparons et mettons en perspective cette couverture avec celle de l'interview en quatre parties d'Oliver Stone avec Poutine en 2017.

Sérieusement. Observez la différence. Cela en dit long sur la manière dont évolue l'agenda de l'establishment. Ça n'avait pas fait les gros titres alors.

Mais je ne veux pas parler de Poutine. Parce que tout le monde parle de lui.

Je veux parler de Carlson.

Du Tucker Carlson qui a soudain été perçu comme une prétendue menace anti-establishment envers le système, mettant en doute la vérité sur JFK et le 11 septembre

Ce même Tucker Carlson dont le père avait été le directeur de The Voice of America2. Ce même Tucker Carlson qui avait censuré et insulté les sceptiques du 11 septembre dans son émission.

Ce même Tucker Carlson qui avait postulé (mais avait apparemment essuyé un refus) auprès de la CIA.

Comment cette réinvention s'est-elle produite ?

Quand s'est-elle produite ?

Pourquoi s'est-elle produite ?

Et non, je ne suis pas en train d'affirmer que, de fait, tout ce qu'il dit est faux. Il y a, en réalité, beaucoup de vérité dans ce qu'il raconte. Ses monologues sur l'état de l'économie, l'élection de 2020, JFK et le 11 septembre étaient tous exacts du moins partiellement.

… mais cela devrait nous amener à nous poser davantage de questions, non ?

A-t-il fait l'expérience d'un grand réveil ?

Même si c'est ce que vous croyez, pensez-vous que ce fut le cas également de ses patrons de Fox News ? Où d'Elon Musk ? Ou que l'une ou l'autre de ces entités seraient incapables de l'empêcher de balancer, à leurs frais, de prétendues vérités explosives si elles ne voulaient pas qu'il le fasse ?

Tucker Carlson était l'émission d'actualités la plus regardée de la télévision américaine avant qu'il ne se fasse apparemment virer par Fox News l'an dernier.

Depuis, et avec toute la gloire héroïque d'avoir été exilé par l'establishment, il s'est rapatrié sur X/Twitter pour y diffuser ses émissions en direct et chacune fait plus de vues que CNN ou MSNBC ou que lorsqu'il était encore sur Fox News. Plus que les trois réunis.

Intéressant, non.

Le fait est que les médias existants sont en train de disparaître. Ce qui est une bonne chose. Mais pensez-vous que l'establishment ne le voit pas ? Pensez-vous que ça ne leur a pas effleuré l'esprit de prendre les devants et de s'emparer du contrôle de ces nouvelles plateformes médiatiques en planquant des « meneurs » au sein de mouvements médiatiques soi-disant indépendants ?

Comme nous devons toujours le rappeler à nos lecteurs ces derniers temps, les individus et les institutions qui dirigent le monde ne se cantonnent pas à une seule plateforme, méthode, nation ou bannière.

Ni à un seul média.

Ils ont acheté tous les journaux parce qu'ils étaient utiles. Ils ont « syndiqué » toutes les chaînes de télévision parce que c'était ce que les gens regardaient…

alors maintenant que les anciens médias sont en train de disparaître – que croyez-vous qu'ils vont faire ?

À l'instar du bernard-l'ermite changeant de coquille, ils vont tout simplement se glisser de leur ancienne demeure vers une nouvelle « indie » toute brillante.

Adieu les CNN corporatifs obsolètes, bonjour les reportages de guérillas 100% organiques diffusés en direct sur X et accidentellement mis en avant par l'algorithme.

Adieu les éditoriaux à rallonge dans les journaux, bonjour les TikTok de dix secondes par de faux influenceurs dans une usine à opinions gérée par l'État.

Adieu Tucker Carlson, promoteur de désinfo rémunéré, bonjour Tucker Carlson voix des nouveaux médias qui, par miracle, est toujours promu par les forces mêmes auxquelles il est censé s'opposer.

Nous avons déjà vu d'autres exemples de ce genre de chose, comme le « regardez-moi diffuser en direct mes vidéos inopinées de réflexions spontanées » manifestement faux d'Alexandria Ocasio-Cortez3. Comme si elle n'avait pas eu un groupe de discussion pour décider exactement du peu de maquillage qu'elle devrait porter ou à quel point ses cheveux devraient être « en bataille » ni signé de contrat de sponsoring pour le poulet frit qu'elle consomme.

L'atout des nouveaux médias était que tout le monde y avait accès instantanément, ce qui amenait une authenticité marquée par leur côté brut. L'establishment s'est rapidement emparé de ces marqueurs d'authenticité et a tenté de se les approprier. Ce côté brut est désormais fabriqué et cette authenticité est falsifiée sur une chaîne de production.

Et en disséminant des voix de l'establishment s'étant prétendument « rebellées » au sein des nouveaux médias montants, ce dernier en prend le contrôle.

En outre, la transition des anciens médias vers les nouveaux peut également servir à coopter les organes indépendants et construire de faux narratifs binaires contrôlant l'agenda. Avec un « camp » promu par les anciens médias et l'autre par les nouveaux.

C'est ainsi que l'on se retrouve avec des scénarios insensés où un milliardaire comme Elon Musk est présenté comme une sorte d'outsider, peu importe combien d'arguments de la Grande Réinitialisation4 il met en avant – où un podcasteur comme Joe Rogan reçoit 250 millions de dollars du système pour attaquer le système –  où l'« Intellectual Dark Web »5 se fait autant le complice des vaccins que d'Israël.

Les anciennes voix de l'establishment (Guardian, CNN, New York Times ou autres) s'en prennent bruyamment à ces nouvelles voix « anti-establishment » (qui promeuvent toujours le même agenda sous une forme légèrement altérée), sachant bien que la mentalité des « ennemis de mes ennemis sont mes amis » leur donnera du crédit dans les cercles des médias alternatifs authentiques.

J'entends que c'est super cool d'avoir un bon vieux « ex » des médias grand public de votre côté et qui accepte de participer à votre podcast, non ? La gloire immédiate, l'excitation. « Vous voyez, même Grand Nom X admet que nous avons raison sur ça ». C'est trop facile de se laisser séduire par l'attrait des narratifs des « célébrités rebelles ». On veut tous y croire, non ?

Et ainsi, en introduisant d'« anciens » initiés de l'establishment comme chefs de file à la tête de « l'alternative », l'« élite » contrôle la direction de sa présumée opposition.

Tucker Carlson est la première voix vraiment importante a opérer cette permutation de manière significative mais il ne sera pas le dernier. Et son interview avec Poutine est un autre signe de plus d'un message de l'« alternative autorisée ».

Selon Twitter, cette interview aurait été visionnée 140 millions de fois en 24 heures. Depuis, Tucker et Poutine sont tendance, mis en avant par l'algorithme tout puissant d'un site appartenant à l'homme le plus riche de la planète tout en faisant, en parallèle, la une de tous les journaux.

Waouh, c'est cool, d'accord ! Les nouveaux médias ont tellement raison sur ça que l'establishment n'a pas d'autre choix que de le promouvoir.

C'est trop facile de ne pas remarquer qu'il n'y a rien de vraiment « nouveau » dans ces médias. Il s'agit juste d'un très vieux bernard-l'ermite dans une toute nouvelle coquille.

Notes et références

  1. ^ En réalité, comme l'annonce Tucker Carlson au début de la vidéo, il s'agit d'une interview pré-enregistrée.
  2. ^ Voice of America (VOA), ou en français La Voix de l'Amérique, est le service de diffusion internationale par radio et télévision du gouvernement américain. Contrairement à la Deutsche Welle, Radio France internationale ou BBC World Service, VOA est directement contrôlé par l’État. Son organisme de tutelle est l’International Broadcasting Bureau. Il y a aussi plusieurs stations de radio affiliées ou engagées avec VOA qui diffusent ses programmes. Ceux-ci sont également disponibles sur Internet. (Source)
  3. ^ Alexandria Ocasio-Cortez (AOC) a été élue en novembre 2018 représentante démocrate du 14e district de New York à la Chambre des Représentants à Washington. Elle est ainsi devenue à 28 ans la plus jeune élue du Congrès. (Source)
  4. ^ La Grande Réinitialisation ou Grand Reset, est le nom d'une proposition du Forum économique mondial (WEF) de planification économique pour « reconstruire l'économie de manière durable après la pandémie de Covid-19 » [sic] publiée sous forme d'essai en juillet 2020 par Klaus Schwab.
  5. ^ « Intellectual dark web » (IDW) est un terme utilisé par un groupe informel d'experts pour se référer à eux-mêmes et à d'autres commentateurs alliés qui s'opposent à la domination de la politique identitaire, du politiquement correct, de la politique partisane et de l'establishment dans l'enseignement supérieur et les médias d'information. Le terme compare métaphoriquement l'opposition à l'opinion dominante à ce qui se trouve illicitement sur le « dark web » ou internet clandestin. (Source)

Texte original de KIT KNIGHTLY traduit de l'anglais par EY@EL
© La Pensine Mutine. Tous droits réservés. Reproduction interdite.

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